OFF
Nous sommes rentrés, le blog est fini ! Mais le voyage continue !
des baignades, un veillée auprès du feu et du fleuve avec clément notre bon pote (de cadenet !), une minga près du rio upano avec notre famille shuar ricardo ester tito patchi antonnella irèné michelle amarou ...( je vous avais dit qu'on était les parains d'amarou ? soit dit en passant amarou ça veut dire "esprit de l'anaconda " en shuar ), et surtout j'ai joué les apprentis cordonnier avec alphonso (cliquer pour vidéo), pour me réaliser de fantastiques ballerines ( un peu médiévales )en cuir. me suis régalée...vous pouvez cliquer sur l'image ci-dessous pour en faire un diaporama...
nous avons faits nos sacs et nos adieux
bu nos derniers jus de fruits exotiques de l'oriente
et pour finir le séjour en beauté , nous sommes dans les sources d'eau chaude et souffrée...à baños.
et zou demain c'est reparti... 8 heures de bus, 16 d'avions et quelques heures de flou dans les aéroports...Printemps, amis, parents nous revoila ! tout frais comme des gardons et imbibés d'amazonie...
Hé ! Vous voulez qu'on vous cuisine un poulet frit, des galettes de yuca ou de verde, des tortillas de mais frais, des chiflets (chicklets ?)...hé hé hé à bientôt alors ?!
je suis volontaire dans une ferme bio
depuis une semaine
je me régale dans ce milieu artistico-intellectuello-latino-bio... Des gens de
coeur. Michael qui nous accueille à la ferme est ingénieur agronome en bio et
céramiste sa femme est sage-femme.
parfois le travail est peu dur (5- 6 h par jour quand on est pas habitué au
travail physique - sans compter le temps passé à cuisiner) ...mais là, que
nous festoyons le carnaval depuis samedi...j'ai bien envie de retourner les
mains dans la terre.
On va aussi intervenir dans l'école des enfants de michael et katia , jeudi pour
faire de la céramique et samedi (dans une clinique ?) auprès de toutes jeunes
filles enceintes... pour faire du papier maché.
C'est une chouette coupure - on est au nord de quito à 9h de sucua - dans les
montagne.
Le climat est plus frais, mais quand les soleil tape, comme
aujourd'hui, la piscine municipale du bled miniscule de perucho est
bienvenue.
je jette mon seau d'eau sur felipe qui le jette sur juanito en train de recharger
son pistolet à eau. Katia ( la mère de josé-miguel et de camillo )
jette une bassine sur julian, la père de camilla, amarou et sara qui vient de se
faire voler le tuyau d'arrosage. Et paf voila consuelo qui sort de la
maison...presque sèche nous nous faison un devoir pour la re-détremper elle
aussi, et ensuite célia-marie et paco et marielèna et matéo et michael . ça y
est, tout le monde est trempé.
Georg , volontaire comme moi à la ferme, s'est mis en short . Les tee-shirts
et les serviettes tentent de sécher sur les cordes.Les enfants n'auront bientôt
plus de rechanges, trois jours qu'ils tiennent ce rythme,qu'ils se lancent des
"globos" ; bombes à eau ( petits ballons - quantité industrielle - remplis d'eau
utilisés comme projectiles ) épuiser leurs pistolets à eau, hurler, courir faires
des équipes, changer d'équipe, attaquer les enfants des voisins... ce matin
les 10 adultes les avons rejoint. Une bataille d'eau géante. 18 Participants.
YAhaa. et le soir grillades, guitares, flute et chamalows grillés...
inspirée par le mobilier de la maison de marco a vilcabamba, j'ai pris mon petit couteau suisse (comme mac giver ), le vilebroquin chinois (en plastique ou presque), et la scie ( god bless the queen j'avais une scie)
et j'ai fait une chaise en bois façon africaine. ( en un jour )
Idéal pour ne rien faire devant le feu, les pieds dans la rivière ou pour regarder pousser les mais...la preuve
Et voici les premieres pièces de mon jeu d'échecs en train de sécher.
petit plus vidéo :
Voir ma voisine
recette pour une petite virée dans les montagnes du sud du pays, histoire de se raffraichir un peu.
1-faire 16 heures de bus
2- Aller finalement à l'hotel à 8 $ , celui avec les jacousis, piscine, sauna, bains turcs...
3- partir à la recherche de marco, qui a construit sa maison tout seul (http://www.finca-kontiki.ch/Album.html cliquer sur hausbau) - et quelques potes -là haut dans les montagnes...pour savoir si on peut passer qq jours chez lui ( henry lui avait filé la main il y a 2 ans ...)
4- le trouver à l'hotel ichkaluma en train de construire une maison (!)... puis faire des parties d'échec géant
5-Monter chez marco le lendemain, 4 heures de bonheur de marche dans les montagnes, et rencontrer: phillipe un charpentier suisse, arkouss, morfil, herculès, les chiens, didji, cholito, naérobis les chats puis sabrina suisse aussi, sans compter le cheval; le lama et les grenouilles
6-passer 2 nuits merveilleuses dans la maison du bonheur perchée sur la montagne// couper du bois // faire un gateau au chocolat ...
7-et retour à la civilisation, internet, bus: 16 heures...
clik sur les images pour voir petits diaporamas...;-)
Courges : ouais
radis : bof
roquette : yes yes
haricots : réjouissants (j'en ai replanté plein) et j'ai vu des petites pousses ce matin , yahou !
petits pois deuxième génération ( j'ai replanté les 8 que j'avais récolté pour en faire uns souche adaptée au terroir ascensionnais): on y crois encore
basilic : commence a avoir de la gueule
aubergines : la loose
lin, lentille : plantés hier
et toujours les maïs de dana djamillé ( si si la minote de deux ans) de toute beaûté.( là ils font deux fois sa taille)
le matin, tôt, parfois même vers 4 heures, ( le jour se lève à 6 tous les jours que dieu fasse)
il y a un coq qui chante au loin, et puis le chant se rapproche,un autre prens le relai, suivit d'un voisin, et de tous les autres compères coqs du quartier.
et comme chacun ou presque a sa petite basse court personnelle, ça fait un bon paquet de cocorico.
Peut -être que le chant du coq va plus vite que celui de la lumière.Que les premiers réveillés a l'est réveillent leurs voisins de l'ouest devançant le soleil levant...
je me dis aussi que c'étais comme ça chez nous il y a peine deux/trois générations; du temps de nos grands parents.
Un réveil avec les chants se répondant de toute la mâle-volaille.
Accrochez-vous âmes sensibles
tremblez pouffes-fiottes
voila la terrrrrrrrrrriiiiible légende d'auju
la traduction est de moi et je parle pas espagnol à part pour dire j'ai faim/merci
et comme j'aimerai le faire éditer un de ces 4 ( avec mes superbes dessins à venir )
vous pouvez corriger ou me soumettre des corrections de traduction, de sens, ou d'hors-trop-grave
merci
LA
LEGENDE D'AUJU
Voici une
des nombreuses légendes du peuple Shuar. Voulez-vous savoir comment commence et
comment se termine cette étonnante histoire ? Alors prêtez-y une attention bien
particulière:
1.-Un jour comme à l'accoutumée, Esta célèbre pour son souffle infallible,
décida d'aller à la chasse. Avant de partir il donna à Auju son épouse,
l'indication suivante :
"Mon Épouse, je vais à la chasse,je reviendrai dans l'après-midi épuisé et
affamé, c'est pourquoi je souhaite que tu ailles au jardin, ramasser des
courgettes. Choisis celles qui sont biens mûres, en te préoccupes pas des pas
mûres, apporte-les à la maison et cuisine-les pour moi !"
2.-Et
comme il disait ceci à sa femme, Esta se dirigea vers la fôret amenant avec lui
les outils nécessaires pour la chasse; sa sarbacane (uum), et ses flèches.
3-Auju se
rendit donc au jardin, cueillis les courgettes mûres, ignora les pas-mûres et
retourna immédiatement à la maison pour les préparer.
4.-Une fois les courgettes prêtes, Auju pris un petit morceau dans le pinink
(plat) juste pour goûter , mais c'était tellement bon, c'était tellement
délicieux, qu'elle en pris une autre petit morceau ... un autre... puis un
autre et encore un autre, jusqu'à ce que le plat (ichinkian) soit complètement
vide.
5-.Auju
fut bien embêtée en réalisant ce qu'il venait de se passer ! Elle retourna
alors au jardin, cueillis les courgettes pas mûres qui restaient, et s'en
retourna les cuisiner à la maison.
6.-L'arrivée de son mari se rapprochait, elle
se dépecha, une fois les courgettes prêtes de les enlever du feu pour les faire refroidir.
Voulez-vous
savoir ce que fit cette femme astucieuse pour justifier qu'il était advenu du
bon plat de courgettes ? Après une mûre réflexion elle eu l'idée de se coudre
de la bouche!
7.-Auju pris une aiguille (Putuo) et du fil (uruch),
saisit sa lèvre supérieure et sa lèvre inférieure et fit le premier point de
couture du côté gauche ...Quelle douleur insoutenable !... Que cela lui fesait
mal ! ... Petit a petit elle eu tout cousu, laissant cependant un petit espace
ouvert au milieu. Ainsi Etsa ne pourrait se douter qu'elle avait mangé les
courgettes.
8 -Esta
arriva enfin, épuisé et affamé, posa la sarbacane, tendit ses prises de chasse,
et s'installa pour que sa femme lui serve les courgettes.
9- Son
épouse lui servit le plat et Etsa surpris en le voyant lui demanda: «Auju, ma
femme, que s'est-il passé? Où sont les courgettes mûres, les aurais-tu mangées
? "Il était très furieux.
10.-Auju
s'approcha un peu gênée et répondit en montrant sa bouche "Et avec quelle
bouche aurais-je pu les manger ? Regarde-moi et vois comme elle est minuscule
!”
11.-La colère d'Etsa fut sans pareille, la voila qui mentait maintenant !Il se
leva et prenant sa bouche - swip !- il brisa le fil avec une telle force que la
bouche de son épouse s'aggrandit jusqu'aux oreilles.
12.-à la suite de cela, il saisit une liane et se rendit au ciel.
13.-Auju décida d'y aller avec son mari. Elle réunit tout ce qu'elle pu trouver
dans la maison et emplit sa changuina. Mais elle ne réussit pas à atteindre le
ciel, car tandis qu'elle était au milieu de la liane, esta la coupa .
14 .- En tombant elle se transforma en un oiseau appelé "Auju," il
est possible que pendant les nuits de pleine lune vous l'entendiez pleurer son
mari "Aishru ru, ru, ru", ce qui signifie "mon petit mari -ri
-ri – ri”
15 .- Ainsi se termine la légende d'etsa et d'Auju.
LA LEYENDA DE AUJU
Entre las muchas leyendas que tiene el pueblo shuar, Auju es una de ellas, quieren saber cómo empieza y cómo termina esta impresionante historia? Pues a continuación va y preste mucha atención:
1.-Cierto día Etsa como acostumbaba salir a la cacería y era famoso por su infallable apuntería desidió ir en busca y antes dió la siguiente indicación a Auju , su esposa diciedole así:
“Esposa mía, voy a la cacería, en la tarde llegaré muy cansado y con mucha hambre, por eso quiero que vayas a la huerta, recojas los zapallos bién maduros menos lo tiernos, trae a la casa y cocina para mí”
2.-Dicho esto a su esposa, Etsa se marchó rumbo a la selva llevando consigo la cerbatana (uum), y las flechas instrumento necesario para l a caza.
3.-Mientras tanto Auju se dirigió a la huerta, recogió los zapallos maduros y los tiernos no los tocó y de manera inmediata se fue a la casa para prepararlos.
4.-Luego que los zapallos estaban ya listos, Auju cogió en un pinink(plato) un pedazo con el objetivo de probarlos, pero , como estaban tan deliciosos, ella cogió otro pedazo mas…después otro y otro y otro, hasta que la olla(ichinkian) quedó completamente vacía.
5.-Auju al percatarse de lo sucedido se procupó tanto, que decidío nuevamente ir a la huerta, pero , solo habían los tiernos que no le tocaba más que recoger y llevarlos a la casa para cocinar.
6.-Luego de que ya estaban listos, lo sacó del fuego y apurada dejó que se enfrié, ya que estaba cerca de llegar su esposo. Quieren saber qué es lo que hizo la astuta esposa para justificar de que no había los zapallos maduros? Despues de tanto pensar se le ocurrió una idea idea genial que era el de cocerse la boca.
7.-Auju tomó la aguja(Putu) y el hilo(uruch) cogiendo el labio superior y el inferior comenzando po el lado izquierdo hizo la primera puntada…¡que dolor¡… que mas le tocaba¡…luego otra y terminó dejando en el medio un pequeño espacio y para que Etsa ya no piense que fue ella quien se comió los zapallos.
8.-Llegó la hora esperada, acaba de llegar Etsa muy cansado y con una hambre fatal, guarda la cerbatana y le entrega la cacería, mientras se acomoda para que la esposa le sirva los zapallos.
9.-La esposa le sirve los zapallos tiernos y Etsa se sorprende al verlos preguntando: “Esposa Auju qué pasó? Dónde están los zapallos maduros, acaso los comiste?” Se puso muy furioso.
10.-Auju un poco tímida se acerca y responde indicando la boca: “Con qué boquita voy a comer? Mírame si la tengo pequeñita? “
11.-Etsa se enfureció aún mas, ya que ella mentía, se levantó lo cogío de la boca y zas lo rompió, con esa fuerza que él tenía lo rompió hasta llegar cerca de las orejas.
12.-Luego de esto él se marcho al cielo por el bejuco.
13.-Auju también decidió ir con su marido ,que reunió todo de la casa en una changuina pero ella no logró llegar al cielo ,porque Etsa lo cortó cuando estaba en el medio.
14.- Al caerse se transforma en una ave llamada “Auju” , es po esto que cada luna llena ella llora a su marido así: “ Aishru ru, ru, ru” que significa “mi maridito to, to, to.
15.- Asi´concluye esta leyenda de Etsa y
Auju.